La membrane d’osmose inverse :
C’est une membrane semi-perméable, constituée d’une couche dite « support » d’environ 50 µm d’épaisseur souvent en polysulfone, et d’une couche dite « barrière » d’environ 0,2 µm d’épaisseur souvent en polyamide.
Elle laisse passer l’eau et retient les sels en appliquant une pression supérieure à la pression osmotique sur la solution à filtrer et est utilisée dans le traitement des eaux, à la fois pour le dessalement et pour éliminer les traces de phosphates, de calcium et de métaux lourds, de pesticides et toute autre substance polluante.
La membrane de nanofiltration spirale :
Elle possède une couche semi-perméable généralement en polyamide avec une porosité d’environ 0,001 micron. Sous l’effet d’un gradient de pression, la membrane de nanofiltration enlève la majorité de molécules organiques, presque tout virus, la majorité de la matière organique naturelle et une variété de sels. Elle enlève aussi les ions divalents qui rendent l’eau dure et est utilisée pour l’adoucissement de l’eau, pour l’élimination des métaux lourds des eaux résiduaires, pour la dépollution des eaux résiduaires, comme prétraitement avant l’osmose inverse, pour l’élimination de nitrates, pour l’élimination de la couleur, etc.
La membrane d’ultrafiltration :
Elle est composée de plusieurs fibres creuses et le diamètre des pores est de l’ordre de 0,01 micron. Elle laisse passer librement les sels et ne rejettent que les solutés les plus gros (macromolécules) et les éléments particulaires tels que les virus, bactéries, colloïdes, etc…